La première fois que j’ai vraiment entendu parler de l’hypnose, j’étais au lycée. Je connaissais quelqu’un qui suivait une formation en hypnose médicale dans une école réputée de Paris. Comme pas mal de monde, j’étais sceptique quant à cette pratique que je ne connaissais pas. Je répétais souvent, dubitative : « mais attends, c’est vrai ? et ça marche vraiment ? et pour ça aussi ? d’accord, mais comment ça marche, comment tu fais, comment c’est possible ? ». J’ai suivi cette personne pendant toute sa formation, elle partageait ses connaissances avec moi, m’en racontait de plus en plus sur l’hypnose, son fonctionnement, ses champs d’applications (dans des blocs opératoires, vous imaginez ça ??), ses vertus… j’ai même fini par lui servir de cobaye !
Après l’obtention de mon baccalauréat je décide d’intégrer la fac de psychologie afin de développer mes connaissances dans le domaine de la neuropsychologie. C’est au cours de ce cursus que je me découvre une curiosité certaine pour les émotions, la mémoire, la conscience… et l’inconscient. Je m’intéresse de plus en plus à l’hypnose, par le biais de mes cours d’abord, puis d’articles, de documentaires, de discussions avec des praticiens ou des patients… et je décide enfin de me lancer.